Secourirunanimalsauvage

Vous pensez avoir découvert un animal sauvage en détresse ?

07 48 90 70 40

Avant toute intervention : analysez la situation

Un animal (oiseau, mammifère, reptile ou amphibien) est en détresse s’il présente des signes de faiblesse, des blessures apparentes ou un comportement anormal. Avant toute intervention il est nécessaire de déterminer si un animal est réellement en détresse ou non. S’il s’agit d’un jeune, il aura plus de chance de survivre dans la nature élevé par ses parents, que par la main de l’Homme.

Cas N°1 : l’animal est manifestement en détresse

  • Si possible prenez une photo de l’animal et de l’environnement ou il se trouve
  • Si l’animal peut être capturé facilement, sécurisez-le dans un carton, placez le carton dans un endroit au calme.
    • IMPORTANT 1 : ne cherchez pas à lui donner à boire ou le nourrir
    • IMPORTANT 2 : mettez impérativement des gants pour manipuler l’animal.
  • Si l’animal ne peut être capturé, notez le lieu précis où il se trouve (ou les coordonnées GPS).
  • Envoyez-nous un SMS avec : le nom de l’espèce si vous l’avez identifiée, la ou les photos, le lieu où se trouve l’animal et en expliquant les circonstances de la découverte et le comportement de l’animal.
  • Un bénévole de notre association prendra contact avec vous, attendez ses instructions.

Cas N°2 : les oisillons au sol

La reproduction des oiseaux commence au printemps. Après quelques jours ou semaines les jeunes oiseaux se retrouvent vite à l’étroit et peuvent quitter le nid et s’aventurer au sol avant même de savoir voler. Mais attention, un jeune oiseau au sol est très rarement abandonné ! Ne le ramassez pas systématiquement ! Les parents continuent de les nourrir.

  • Dans un premier temps, conservez vos distances avant d’aller vers lui et posez-vous certaines questions : Est-il blessé ? En danger ? Est-il seul ?
  • Si l’oisillon ne semble pas pouvoir s’envoler mais sautille de branche en branche ou volette au-dessus du sol, ne faites rien. Il ne lui faudra que peu de temps avant de pouvoir atteindre seul les hautes branches. Si vous l’avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l’avez trouvé.
  • Si nécessaire, mettez-le à l’abri des prédateurs (sur une branche, sur un muret, etc.) ou replacez-le dans le nid. Les oiseaux contrairement aux mammifères, ont un odorat très peu développé. Aussi, sachez que le fait de les toucher n’entraînera aucun rejet par les parents.
  • Pour un oisillon en duvet ou peu emplumé : si son nid est intact, replacez-le dedans. Si son nid est détruit ou introuvable, essayez d’en créer un sommaire au même endroit.

Cas N°3 : mammifères marins et tortues

Vous découvrez sur la plage un mammifère marin, qu’il soit vivant ou mort (même décomposé).

Appeler l’Observatoire PELAGIS au 05 46 44 99 10

À ne surtout pas faire

  • Manipuler un animal à mains nues. Outre les risques de blessures (becs des échassiers, serres des rapaces, dents des mammifères), certains animaux sont porteurs de maladies dont certaines transmissibles à l’homme.
  • Mettre l’animal dans une cage. Il risquerait de se blesser davantage, utilisez exclusivement un carton.
  • Mettre l’animal dans les bras d’un enfant. Bien que blessé ou malade, l’animal reste sauvage et son comportement imprévisible : un accident est vite arrivé.
  • Exhiber votre trouvaille. Pas de gestes brusques ni de cris. Vous limiterez ainsi le stress répété de l’animal, susceptible d’aggraver son état, ou d’entraîner sa mort.
  • Entraver l’ouverture du bec d’un oiseau. Certaines espèces d’oiseaux marins sont dépourvues de narines : la fermeture prolongée du bec peut conduire à l’asphyxie et donc à la mort de l’oiseau. Exemple : le Fou de Bassan.
  • Mettre l’animal dans un sac en plastique. Il risque de suffoquer. De plus, un sac n’est pas assez rigide pour être propice au transport.
  • Forcer un animal blessé à boire ou à manger. En cas de lésions internes de l’appareil digestif, ceci aurait pour effet d’entraîner sa mort.
  • Pratiquer un quelconque soin sans avoir eu l’accord d’un spécialiste de la faune sauvage. Les soins sont très différents de ceux prodigués aux hommes ou aux animaux domestiques, ils sont aussi spécifiques à chaque espèce. De plus, ceci est interdit par la loi !

Pour aller plus loin